L'épreuve du deuil
- Coachpourunenouvellevie

- 7 janv.
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 13 janv.
Le deuil. Ce mot résonne comme un écho sourd dans nos cœurs. C'est une onde de choc qui traverse l'être tout entier, laissant un vide immense, une douleur brute, une absence qui pèse lourd. Perdre, c’est voir s’effondrer un morceau de son monde, c’est sentir une partie de soi s’éloigner irrémédiablement. On se retrouve face à une réalité qu'on ne veut pas accepter, face à un silence qui hurle plus fort que n'importe quel bruit.

Quand le corps exprime la douleur :
Dans le corps, tout se contracte. La poitrine se serre, le souffle devient court, la gorge est nouée comme si aucun mot ne pouvait en sortir. Les épaules s’alourdissent sous le poids invisible d’une perte qui résonne dans chaque fibre. Le sommeil fuit, les nuits deviennent longues et remplies d’un vide oppressant. Et pourtant, le monde continue de tourner, comme si rien ne s'était passé. Mais pour nous, tout s'est arrêté.
La tristesse, une mer sans fin :
La tristesse est un océan sans fin. Parfois, elle arrive par vagues, déferlantes d’émotions qui emportent tout sur leur passage. D'autres fois, elle est comme une brume lourde, omniprésente, envahissant chaque instant, chaque pensée. On pleure jusqu'à s’épuiser, on regarde dans le vide, incapable de comprendre pourquoi. Pourquoi cela nous arrive-t-il ? Pourquoi maintenant ? On cherche des réponses, mais elles ne viennent jamais.
Les tempêtes intérieures :
Il y a cette colère sourde, dirigée contre soi, contre les autres, contre le monde entier. Il y a cette culpabilité qui murmure : "Et si j'avais fait autrement ? Et si j'avais dit plus souvent que je les aimais ?" Il y a ce sentiment d’impuissance absolue, cette lutte vaine contre une réalité que l'on ne peut changer. Et parfois, il y a ce déni, ce refus obstiné d’admettre que ce qui était ne sera plus jamais.
Quand le quotidien devient un combat :
Le quotidien devient un champ de bataille. Chaque geste demande un effort surhumain. Se lever, se préparer, affronter une journée qui semble dénuée de sens. Les souvenirs surgissent au détour d’un objet, d’une odeur, d’une chanson. Ils poignardent le cœur et rappellent, encore et encore, ce qui a été perdu. Les moments de joie paraissent presque une trahison, comme si sourire était un affront à ce qui n’est plus.
L’égo, cet adversaire invisible :
Et puis il y a l’égo, cet adversaire invisible qui s’immisce dans notre douleur. Il amplifie les peurs, s’accroche à la culpabilité, ressasse les regrets. Il nous emprisonne dans un cercle de souffrance, refusant parfois de lâcher prise. À ce moment, il devient essentiel d’être accompagné. Mon rôle est de vous aider à apaiser ces conflits intérieurs, à dénouer ces nœuds d’émotions qui emprisonnent le cœur et l’esprit.
Les croyances comme refuge :
Mais au milieu de ce chaos, les croyances peuvent devenir un refuge. Que ce soit la foi en quelque chose de plus grand, l’espoir d’une continuité, ou simplement l’idée que le temps finira par apaiser les blessures, ces pensées sont des bouées auxquelles on s’agrippe pour ne pas sombrer. Ensemble, nous pouvons explorer ces croyances, les renforcer, et trouver des ancrages solides pour avancer.
Apprendre à vivre avec l’absence :
Surmonter une perte ne signifie pas oublier. Ce n’est pas effacer les souvenirs ni nier la douleur. C’est apprendre à vivre avec. C’est trouver la force, jour après jour, de poser un pas devant l’autre, même lorsque tout semble impossible. C’est accepter que la douleur fasse partie de nous, mais qu’elle ne nous définisse pas. Ensemble, nous travaillerons pour que l’absence n’empêche pas l’amour de perdurer, qu’il existe encore, différemment, dans chaque souvenir, chaque battement de cœur.
Trouver la lumière au travers des fissures :
Alors, doucement, lentement, on avance. On réapprend à respirer. On laisse la lumière filtrer, timidement, à travers les fissures. On s’autorise à sourire, à rire, à aimer de nouveau. Parce qu’au fond, c’est ça, le plus bel hommage à ceux que nous avons perdus : continuer à vivre, pleinement, avec eux dans notre cœur, pour toujours. Et si aujourd’hui, vous sentez ce poids trop lourd, sachez que je suis là pour vous accompagner. Ensemble, nous pourrons vider les maux du cœur, apaiser les blessures et ouvrir une voie vers un avenir rempli de sens.
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