Acceptation de soi pour s'aimer (et être aimé) vraiment
- Coachpourunenouvellevie

- 30 mai
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 5 juin
Pourquoi l’acceptation de soi dérange dans une société obsédée par la performance :
Dans notre société, on apprend très tôt à se conformer. À lisser ce qui dépasse. À cacher ce qui dérange. À taire nos blessures pour rester aimables.
Et c’est ainsi que, peu à peu, on s’éloigne de soi-même.On devient habile à jouer des rôles, à porter des masques, à séduire sans vraiment se dévoiler.On devient performant(e), fonctionnel(le), parfois même admiré(e) - mais souvent émotionnellement esseulé(e).

L’acceptation de soi comme point de départ :
Il y a ces silences qu’on n’ose pas habiter. Ces parts de soi qu’on garde sous clé, persuadé(e) qu’elles ne méritent pas d’être vues. Cette tristesse qu’on maquille, cette colère qu’on ravale, ce besoin d’amour qu’on étouffe dans le bruit du monde.
On pense que s’aimer, c’est devenir une meilleure version de soi. Plus lumineuse. Moins réactive. Plus douce. Moins blessée. On rêve d’une perfection intérieure, croyant que c’est cela qui nous rendra enfin digne d’amour.
Mais si la clé n’était pas dans ce devenir, mais dans ce qui est déjà là ? Et si la vraie transformation débutait quand on s’autorise à être, même dans le doute, même dans l’imperfection, même si ça tremble ?
Pourquoi l’acceptation de soi fait si peur ?
S’aimer tel que l’on est, c'est une démarche vertigineuse. Car accepter ses ombres, ses besoins, ses vulnérabilités… c’est prendre le risque de ne plus correspondre. De ne plus convenir à ce qu'on attendait de nous.
C’est oser dire : “Voilà, c’est moi. Même avec mes doutes. Même aujourd’hui. Même si ça ne suffit pas à tes yeux.”
Ce qu’on craint parfois, ce n’est pas tant le rejet des autres…
Mais le regard que l’on porte sur soi depuis toujours. Ce regard critique, dur, qui répète :
“Tu devrais être plus ceci, moins cela. Tu devrais être déjà ailleurs.”
Comment l’acceptation de soi transforme nos relations :
Et si nos blessures dans le lien n’étaient pas le fruit d’un simple manque de mots, mais le reflet d’un manque de présence à soi ?
Car quand on ne s’accepte pas, on avance masqué(e). On entre en relation depuis un personnage - façonné pour plaire, pour rassurer, pour survivre. Et l’on tend la main non pas pour aimer, mais pour combler un vide que l’autre ne peut apaiser.
Alors on s’égare, dans la quête d’un regard qui nous valide, dans la peur panique de ne pas être assez, ou dans le rejet instinctif de quiconque s’approche trop près de notre vérité.
Mais lorsqu’on ose s’accueillir - vraiment, tendrement, sans condition - quelque chose en nous s’aligne. Et dans cet espace nouveau, on découvre un amour qui ne demande plus à être sauvé.
Un amour libre, qui naît non pas du besoin, mais d’un trop-plein d’authenticité.
Aimer sans se trahir, c’est peut-être cela, la plus belle des guérisons.
L’acceptation de soi dans l’amour : quand tu n’as plus besoin de te diminuer pour être aimé(e) :
On ne tend plus le cœur en tremblant, à la recherche d’un regard qui nous valide. On n’attend plus qu’on nous sauve. On devient cet espace tendre où l’on se retrouve. Enfin.
On ne quémande plus un amour à demi, on n’accepte plus de s’effacer pour rester. Parce qu’on a compris que la pire des solitudes, c’est celle qu’on vit à deux, quand on ne se sent pas vu(e).
On ne maquille plus son âme pour paraître aimable. On n’a plus peur de ses failles, on les offre comme des fleurs fanées, qui portent encore l’éclat du vrai.
On n’a plus besoin de plaire pour mériter. Plus besoin de s’endurcir pour ne pas déranger. Plus besoin d’être parfait(e), juste d’être sincère.
"Quand on s’accepte entièrement, l’amour ne devient plus une quête… mais une résonance."
Alors on n’aime plus pour combler. On aime…parce qu’on est plein(e). Parce que ça déborde. Parce que ça danse.
Et c’est là, que tout commence.
Cheminer vers l’acceptation de soi : un accompagnement vers soi :
Dans cet accompagnement, on ne vient pas pour devenir meilleur(e). On vient pour se retrouver. Pour enlever, doucement, ce qui étouffe l’élan d’être soi.
On y dépose les masques qu’on a appris à porter, ceux qui protègent mais isolent. On y regarde en face les blessures qui orientent nos relations, et qui parfois nous font aimer depuis la peur… au lieu de l’élan.
On y apprend à s’aimer sans se corriger, à s’écouter sans se juger, à exister sans devoir prouver sa valeur.
C’est un espace tendre, où l’on respire à nouveau. Où l’on découvre, souvent avec émotion, qu’on mérite d’être aimé(e). Pas pour ce qu’on fait. Pas pour ce qu’on devient. Mais juste… pour ce qu’on est.
Et alors, le lien aux autres change. Parce qu’on n’aime plus à travers un besoin, mais depuis un cœur plus libre.
L’acceptation de soi : un socle pour des relations vraies :
Quand on ne s’accepte pas, on se raconte, au lieu de se montrer. On enfile des rôles, on devient ce qu’on pense devoir être pour mériter l’amour.
Alors on s’adapte, on se sur-ajuste, on perd un peu de soi dans chaque lien. On fait semblant d’aller bien, par peur d’être trop, ou pas assez.
Mais quand on commence à s’accepter, même un peu, même avec les doutes, alors quelque chose se dénoue.
On ne cherche plus à séduire en se trahissant. On ne reste plus là où l’on ne peut pas être vrai(e). On ne confond plus fusion et amour.
Parce qu’on a trouvé un ancrage : soi. Un point fixe, tendre et solide, sur lequel s’appuyer.
Et de là, on peut rencontrer l’autre, non pas pour être complété(e), mais pour partager.
On n’aime plus avec un masque. On aime avec présence. On crée du lien, pas du manque.
« Quand on s’accueille tel qu’on est, on attire ceux qui nous voient vraiment. »
C’est là que naissent les relations vraies. Celles qui ne demandent pas qu’on s’éteigne. Celles dans lesquelles on respire. Celles qui élèvent.
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